Avertissement : toutes ressemblances avec des faits ou des personnes ayant existé sont absolument réelles. Si vous pensez que l'auteur en rajoute, qu'il en fait trop, je vous invite à venir passer quelques jours sur le port de Tanger Med que nous surnommons volontiers, Alain et moi, le petit Guantanamo... Raid Importation ! Panne sur l'autoroute ! Tout se passe bien dans le bahut... On siffle, on chante (les feuilles mortes...), on se raconte des conneries, comme à l'habitude... Et tout à coup, je vois Alain qui part dans le pare brise ! Bizarre, je n'ai pourtant pas freiné... Un p'tit coup d'oeil à mon tableau de bord... put..., j'avais pourtant pas pris l'option sapin de Noël ? Tout est illuminé comme le jour de l'anniversaire de la Chef à Lyon (pour les blaireaux qui n'auraient pas compris, ils n'ont qu'a se casser un peu la tête et arrêter, par la même occase de nous casser les coui... Non, j'dis ça parce que je suis très énervé vu que ça fait exactement deux heures que j'attends au bord de cette autoroute et que l'assistance vient seulement d'arriver et de se barrer aussitôt avec mon pote pour aller chercher de l'aide...) Bon, je reprends au début... Cette saloperie de Diva italienne s'est arrêtée sans crier gare et on se demande bien ce qui peut se passer... Comme on est vachement courageux, on se laisse glisser, en donnant quelques coups de reins même, pour arriver jusqu'à une borne SOS et, coup de bol, on y arrive pile poil. Jusque là, à part cette panne à la con, tout se passe bien. J'enfile le Karl (déconnez pas les gars, je parle au sens figuré...), je remonte à environ 100 mètres en amont du bouzin pour mettre le triangle qui signale qu'il y a un obstacle et que si tu t'écartes pas tu vas te le prendre sur le capot de ta précieuse berline et enfin je reviens jusqu'à la borne d'appel... Tu me crois si tu veux mais la borne 230 qui est exactement au kilomètre 257,5 km sur l'autoroute qui rejoint Valencia depuis Barcelone et ben elle marche pas... Alors fais moi plaisir, s'il te plaît : la prochaine fois que tu viens au Maroc, évite de tomber en panne dans les parages ! Donc, cette saloperie de borne ne veut rien savoir et on se demande ce qu'on fout au milieu de cette autoroute lorsque, surgissant de la nuit, sur sa super BMW, arrive un policier... Y'a tout de même des moments dans la vie où t'apprécies les uniformes... J'essaie de lui expliquer en anglais que mon bouzin n'en peut plus et qu'il me faudrait un dépanneur costaud parce que la bête à remorquer n'a rien a voir avec un p'tit Toy qu'ils ont l'habitude de charger sur les camion plateaux ! Le mec, le policier, il pige que dalle et il appuie sur la borne pour appeler les secours... Ça aussi je lui avais dit que c'était une daube et que ça ne marchait pas... Je tente même de lui expliquer qu'il faudrait qu'il appelle la boîte qui s'occupe des phones de l'autoroute, mais ça ne le fait pas rire... Il à l'air d'avoir eu la tête compressée très longtemps par son casque ce qui, inévitablement, l'empêche de réfléchir et le rend imperméable à toute plaisanterie. Bon, ça fait rien, il décroche sa super VHF et appelle son boss... En français ça devrait donner ça : "Euh, René, René, pour Raymond, tu m'reçois ? Ouais, euh j'ai deux zigotos qui sont en carafe avec un camion du Dakar, qu'est-ce qu'on fait ? Et l'autre qui lui répond : " ah, OK, Raymond pour René, peux tu donner ta position et le numéro du véhicule ? Là on se dit que les mecs sont entrain de prendre les choses en mains et que dans moins de trois minutes t'as un hélico de l'armée qui va débarquer et nous héliporter jusqu'à la prochaine concession IVECO ! Et bien, pas du tout, t'as l'autre qui lui répond tout simplement d'appeler l'assistance... Du coup, le mec, il l'emprunte mon phone et appelle un pote à lui qui doit être garagiste très loin... Ensuite, il nous souhaite bonne chance et il se barre... Entre temps, je me dis que j'ai vu un code erreur sur le tableau de bord avant que la Diva ne fasse son caprice c'était : avarie moteur code 037 Je téléphone à 3C Cartier qui appelle aussitôt IVECO Lyon et qui me dit que la panne veut dire que la pompe manque de pression parce qu'il n'y a certainement plus de Gas Oil... C'est normal me dit-il parce que les jauges ne fonctionnent pas sur ces nouveaux modèles et ils vont être rappelés pour les changer ! Super, ça m'a fait 172 € les 20 litres de Gas Oil ! Quand on aime, on ne compte pas ! .... Voilà, pour l'instant nous somme dans un bel hôtel d'Allicante et on va aller se faire une bonne petite bouffe bien arrosée avant de faire un gros dodo... La suite demain, Inch'Allah !!! Tanger-Med ou Danger-Merde Bon, j'vais vous raconter un p'tit bout d'histoire pour faire passer le temps... Enfin, pour faire passer mon temps car je sais que le votre, bande de petits veinards, est bien occupé par le travail et la multitude de tracas quotidiens ! Nous voilà donc arrivés, hier après midi à Tarifa pour embarquer en direction de Tanger Ville... Il est 15h00, on se dit que le vie est belle et que dans moins de deux heures nous foulerons la terre Royale et pourrons prendre la route du sud en direction de Marrakech... Ce que je te raconte là, ça se passe dans les films ou dans tes jeux vidéos à la con mais là, on est dans la vraie vie... Alors on se pointe devant le policier pour embarquer et il nous dit que ça n'est pas possible car Tarifa n'est pas un port commercial et on ne peut pas exporter de véhicules. Nous devons retourner à Algeciras... À ce moment là t'as le sang qui te monte à la tête et si l'encasquetté n'était pas armé avec un gros soufflant tu te le boufferais bien, lui, sa connerie, ses principes à la con et son képi ridicule... M'enfin, avec Alain, on est plutôt Peace & Love (enfin Alain est plus Peace avec ses petits problèmes de prostate et moi plus Love, parce que depuis que le monde est monde, la Love fait vendre des bijoux et j'y trouve un certain intérêt...) Nous retournons donc à Algeciras et nous arrivons pile poil pour le bateau de 17 Heures. On achète le billet aller simple pour 175 € quand même et nous voici, fonçant vers l'embarquement, passant le contrôle des passeports et cherchant désespérément un douanier qui pourrait nous tamponner le papier pour l'exportation du bouzin... Il est 16h50, on commence à avoir une certaine appréhension car sur notre console vidéo il ne nous reste plus beaucoup de vie... Disons que nous sommes entrain de nous affaiblir et que nous sommes depuis longtemps dans la zone rouge... Celle qui t'annonce que dans moins de 30 secondes, si t'as pas trouvé le trésor ou si t'as pas battu le géant vert qui garde le château, tu vas devoir recommencer ce put... de jeu depuis le début et que si dans trois essais tu n'y es toujours pas arrivé ta console va s'auto-détruire en t'annonçant que tu n'es définitivement pas fait pour ce genre d'exercice... Mais là, t'as un génie qui arrive : il est bleu, il a une casquette et ça s'appelle un douanier... T'as droit à un vœu ! Bonjour Monsieur le douanier ! Est ce que tu pourrais me tamponner ce papier d'exportation ? Le génie toussote un p'tit coup, regarde le papier, le retourne dans tous les sens, toussote à nouveau et te redonne le papier avec un regard de cocker en te disant que non, il ne peut rien pour toi, il faut que tu passes par un transitaire et que les formalités vont durer looooooonnnnngtemps... Oups ! Tu te dis que le Mario Kart, tu vas lui passer dessus avec ton camion et comme ça il arrêtera de te balancer des peaux de bananes quand tu veux le doubler.... Alors tu repasses la police dans le sens contraire, le contrôle des billets, itou, et tu t'aperçois que tu es le seul malheureux dans ce sens, tous les autres affichant un sourire radieux, voire ironique en te regardant rebrousser chemin. C'est pas grave, le prochain bateau est à 21 heures et ça devrait le faire... On fait cinq à six kilomètres à pieds dans tous les sens pour trouver le mage qui doit te donner la clé qui ouvre la ceinture de chasteté de la princesse et enfin nous le trouvons après avoir passé trois escaliers, avoir escaladé deux tours et détruit six dragons... En fait, là, c'est assez simple tu vas dans la boutique du jeu et ça te coûte seulement 340€... Mais attention, pour ce prix là, tu as l'option transport du camion et des passagers ! Du coup, tu comprends tout de suite que t'as 175€ dans le fondement et que en rouleaux de pièces de deux euros, ça fait quand même mal ! Comme on a le temps, on retourne à l'agence pour se faire rembourser. Manque de bol, la gars à fermé son bouclard pour aller faire une course... alors on attend... Après avoir récupéré notre argent on arrive avec deux heures d'avance devant l'embarquement et on attend patiemment que le nain qui est dans sa guitoune veuille bien nous ouvrir la barrière afin que nous rejoignions le bateau... Ouf ! Il l'ouvre, on est les premiers a passer toutes les formalités et nous voilà en pôle position pour l'entrée dans le bateau... Sauf que, dans ce put... de jeu vidéo t'as des concepteurs salauds et vicieux qui font arriver le bateau là, où, justement, tu ne l'attends pas... du coup, on monte en dernier dans le rafiot en se disant que comme dans les stocks mal gérés : Last In First Out... On gare le bouzin sur le pont supérieur, on va boire un p'tit apéro et on pique un p'tit somme... nos petits yeux se rouvrent juste alors que le bateau accoste à Tanger Med ! Et là, surprise, on est les derniers à sortir du bourdiouff... un manque de bol pareil, t'y crois pas... tu te dis que les mecs de DreamWorks sont de véritables enc... et que, si ils veulent continuer à vendre leurs jeux de merde, ils ont intérêt de faire gagner les débutants de temps à autre ! Bon, nous voilà à Tanger Med et c'est la que tu passes au niveau supérieur ! Tu t'imagines que dans peu de temps tu vas pouvoir niquer la princesse, mais non... tu dois d'abord traverser Schtroumpf Land, le Pays des petits hommes bleus. Tu te pointes avec ton camion devant un tas de petites maisons blanches sympas où vivent les Schtroumfs qui, en te voyant arriver se mettent sur la route les bras écartés pour t'arrêter. Tu te dis que t'es à moins de cinquante mètres de la sortie du jeu et qu'un strike dans les gugus pourraient peut-être annuler tous les efforts que tu as faits jusqu'à présent ! Alors tu t'arrêtes et t'as le patron des p'tits hommes bleus qui s'appelle Monsieur l'Inspecteur Principal des Douanes qui demande à ses sbires de s'occuper de ton cas ! Ce que j'ai oublié de te dire c'est que dans le jeu t'avais l'option honnête avec dossier en bonne et due forme, passage par transitaire, affirmation de lieu de résidence, etc... ou l'option touriste qui n'en a rien à foutre et qui passe "benoîtement" en camping car pour aller profiter du soleil du Maroc... tu m'connais, j'ai pas envie de ternir plus ma réputation, j'ai pris l'option numéro un... et je suis déjà entrain de le regretter sérieusement ! T'as donc six Schtroumpfs qui se mettent autour de toi et qui te font comprendre que si tu veux passer au niveau supérieur (celui qui peut éventuellement te faire connaître le chemin de la chambre de la princesse) il va falloir t'armer de patience et, bien évidemment, repasser à la boutique du jeu pour racheter des accessoires indispensables qui coûtent, très, très chers... Et pour commencer, ils te tendent un papier en t'indiquant, en contrebas un parking bondé de camionnettes... ils te consignent ton bahut, te le foutent en dépôt (et toi par la même occase) parce que, eux, à l'heure qu'il est, ils n'ont plus envie de jouer... Et voilà comment on passe notre première nuit dans le camion ! Comme je regrette d'avoir chargé 2000 casquettes, des cartons de fringues à donner, des cartons de pinard et de Champagne, etc, etc... enfin, on s'arrange comme on peut et on dort jusqu'à 7 heures... le jeu, lui, ne reprend qu'à neuf heures et on se passe le temps en cherchant un endroit où se laver, la salle d'eau du bouzin étant remplie de bacs vides, de bordel de tous genres et tutti quanti ! Bon, je t'envoie déjà ça et je te raconte la journée d'ici ce soir car nous allons entamer notre deuxième nuit sur le port de Tanger... Je sens que plus ça va et plus Alain m'adore... C'est tout de même la quatrième fois que je lui fais le coup. Jour 1 Bon, j'te raconte la première journée ! Il est environ 8 heures et on part à pieds à l'assaut du village des Schtroumpfs qui est situé à environ un km de notre parking de consignation, tu sais, le village où ils ont toutes leurs petites maisons blanches... Lorsqu'on est à environ deux cent mètres, on aperçoit plein de petits Schtroumpfs bleus qui s'agitent en nous voyant arriver ! À ce moment du jeu, tu ne sais pas si tu dois sortir la mitraillette et tous les dézinguer ou si tu dois plutôt aller voir l'autre enc... de mage qui est sensé te donner une soluce ? Moi, j'ai une touche spéciale sur ma manette, touche que j'ai hérité d'un autre jeu dont je ne me rappelle plus le nom c'est la touche "appeler un Ami" - allo Mouhcine, chui dans la merde ! Y'a plein de Schtroumpfs autour de moi, qu'est-ce que je peux faire ? - ne fais rien j'appelle Dieu !!! (on dirait qu'il ne sait pas à qui il s'adresse...) Là, on est à la gare maritime, c'est un hall immense avec des Schtroumpfs qui courent dans tous les sens, un p'tit homme bleu se dirige alors vers nous, il a l'air encore moins malin que les autres et nous invite à le suivre. On monte des escaliers et plus on en monte moins on voit de monde et du coup, plus on se rapproche du Bon Dieu... Quand on arrive enfin à l'étage qui va bien, c'est à dire tout au dessus... on accède au couloir magique par un système biométrique qui t'ouvre le portique et qui te permettra d'arriver jusqu'au paradis... Pour le p'tit Schtroumpf, pas de problème, ça marche et le portillon s'ouvre comme par magie... faut dire que lui, il a les sheet codes depuis longtemps et il a craqué le jeu avec ses potes... Pour nous, c'est différent, il suffit de se baisser un peu et de passer sous le bourdiouff à côté du portillon ce qui te rapporte tout de même 157 points, ce qui, dans ce jeu de con n'est pas négligeable... On avance à pas feutrés vers le bureau du Big Boss pour ne pas être reperé par les autres Schtroumpfs qui font semblant de s'occuper derrière leurs écrans (en réalité ils sont entrain de préparer les autres pièges du jeu dans lesquels inévitablement tu vas tomber !) et enfin nous atteignons le sein des saints... Mais non, pas la chambre de la princesse, pas encore... Disons plutôt que l'on arrive au bureau de son père qui vient de se prendre un coup de fil d'un plus Dieu que lui et qui se sent obligé de t'accueillir avec un thé à la menthe dans un immense bureau garni de portrait du Roi, le patron des développeurs du jeu... À ce moment un message s'affiche sur ton écran : Vous êtes un grand ami du Maroc, soyez les bienvenous ! Tu te dis que ça y est dans quelques secondes tu vas calecer la princesse qui doit être entrain de se préparer dans sa chambre toute proche ! Et bien, non ! Le grand manitou te dit simplement d'aller chercher un transitaire au centre d'affaires qui se trouve à trois km de là. Voilà la solution si tu veux passer à l'étape supérieure ! Alors tu fais le trajet dans le sens contraire et plus tu descends les étages, plus il y a de monde plus ça sent mauvais et plus tout est déglingué. Ah oui, j'ai oublié de te dire, le jeu est tout neuf, enfin ils ont refait la nouvelle version y'a pas longtemps avec les nouveaux décors mais tout est déjà vieux... Ça, c'est un vraie spécialité marocaine. Tu files un truc neuf à un mec et le lendemain l'objet en question est déjà vintage ! Pour aller à l'immeuble des transitaires, les concepteurs ont imaginé un système de navettes qui te transportent sans que ça t'enlève de points et ça c'est vachement bien pensé. Sauf que, si tu te gauffres dans le choix de la navette tu peux reculer de deux étapes perdant, du coup, un temps précieux, car il ne faut pas oublier qu'il y a une grande armée de mecs comme toi qui rêvent d'aller se faire la princesse et que, si tu ne te bouges pas le Q tu vas arriver quand elle aura 90 ans, qu'elle aura au minimum 45 millions d'heures de vol et une tronche à faire tourner le lait tellement elle sera fatiguée. Je vais te passer quelques étapes du jeu sans intérêt. Les aller et retour entre la gare maritime, l'immeuble des transitaires, les bureaux des chefs, des sous chefs, des directeurs, sous directeurs, ordonnateurs, percepteurs, chieurs, casse couilleurs, etc, etc... Et nous voici avec un mec qui à l'air copain avec les Schtroumpfs et qui s'appelle Adil. Il est 12h30, c'est l'heure de déjeuner et on va dans la caf pourrie que l'on a déjà fréquentée à quatre reprises dans la matinée. Adil, c'est ton joker dans ce jeu stupide. Tu dois lui coller le train où qu'il aille et quoi qu'il fasse. Alors après avoir englouti une salade vite fait on va dans le bureau d'un sbire qui nous ouvre la porte du bureau du sous chef qui lui même nous ouvre le bureau du chef. Ouf ! Il regarde le papier en question et nous dit qu'il va falloir aller voir un Dieu qui va te donner l'autorisation d'obtenir un numéro qui te permettra de continuer le jeu. Le problème à ce niveau, c'est que le Dieu en question n'est pas là et qu'il va falloir revenir dans une heure et demie, trois heures et quart (non, non t'as pas mal compris, Dieu est très occupé et toi tu n'es qu'une petite crotte de nez qui le gratouille et dont il n'a rien à faire). On retourne à la caf pourrie parce que dans ce putain de jeu tu dois toujours attendre à la caf où t'as des mecs qui cherchent à t'intoxiquer pour t'empêcher d'atteindre la princesse et là, t'as intérêt à être vigilant sinon tu sors du jeu avec l'option rapatriement sanitaire d'urgence et si t'as pas dans ta panoplie de chevalier l'armure Mondial Assistance, t'as ton compteur qui se remet à zéro. Le téléphone d'Adil sonne (imagine une seconde que notre joker s'appelle David... c'est Xavier qui aurait été content ! Harley, si t'as pas compris, c'est pas grave, on continue...) Le bon Dieu vient d'arriver dans son bureau et il n'y restera que trois minutes et quarante huit secondes très précisément. Ça veut dire que si tu veux le voir, il va falloir que tu coures bien plus vite que Carl Lewis pour aller jusqu'à son bureau qui est à environ six cent mètre de la Caf, contrôles non compris et montées d'étage en sus... On le tente quand même et on y arrive, trop forts !!! Ça y est on a notre autorisation d'obtenir un numéro d'importation, YESSSSS !!! Ce que tu sais pas, c'est qu'on a bien l'autorisation mais qu'on a pas le numéro.... Pas grave ! Pour avoir le numéro, faut aller à Tanger en taxi, se présenter devant un Schtroumpf qu'ils ont oublié là-bas, lui filer 100 balles parce que tu es un grand ami du Maroc, et enfin tu as ton numéro... Pour te situer le décor, Tanger ville est tout de même à soixante bornes de Tanger Med et on se fait l'aller retour dans un taxi Merco qui doit avoir l'âge de mon arrière grand mère et que le jeune driver manie comme si il s'agissait d'une jeune prostituée, c'est à dire, avec un manque de délicatesse évident, la couchant dans les virages et lui faisant craquer la boîte à vitesses (t'es entrain de te demander si les termes sont choisis ou si ils sont pris au hasard.... À ton avis ?) Enfin, nous voici de retour à Schtroumpf Land, il est 17 heures et tous les p'tits Schtroumpfs sont partis jouer ailleurs... On va passer notre deuxième nuit dans le camion... J'y crois pas, ça serait la vraie vie, je me dirais que oui, pourquoi pas mais là dans un jeu ! non ça se peut pas... Jour 2 Hier soir, on a fait la place dans le camion pour mieux dormir... Ce matin à cinq heures je suis réveillé par des voix de mecs qui ne font pas partie du jeu et qui parlent de la caméra qui est derrière le camion... J'aime pas ça du tout... Je sors en slip sur le parking et les clandestins se tirent sans demander leur reste... J'en profite pour me mettre en paix avec ma vessie (en Anglais : je peace, oui je sais je te l'ai déjà faite mais je la trouve plutôt bonne alors j'en profite un peu ! Tu ne vas pas me le reprocher, tout de même !) En remontant dans le bahut, je tourne la molette du chauffage sur 3 et je me remets sous ma couverture pour finir ma nuit... Il fait 9° à l'exterieur et 22° à l'interieur... Quel bonheur quand je pense à tous ces Landeux prolos qui se pèlent les coui... Dans leurs caisses pourries... Franchement je les plains ! (ben oui, du verbe plaindre, banane, parce que si je les pleins ça veut dire que je suis homo et que je les remplis... et même de joie, remplir un mec, c'est pas mon truc !). Donc me voilà reparti dans les bras de l'autre hyène de Morphée qui, en finale, d'après ce qu'on m'a dit, passe ses nuits avec tout le monde. Je suis bercé par le bruit d'un rotor d'hélico qui n'arrête pas de tournoyer au dessus du bahut depuis hier soir et je me souviens alors qu'Alain dort sur la couchette juste au dessus de ma tête ! CQFD... Sept heures ! Branle bas de cons bas (ça n'est certainement pas la bonne orthographe mais je trouve que c'est mieux comme ça !) On se fait un brin de toilette, on se brosse les dents, on se parfume beaucoup, beaucoup... je pense que c'est pas la peine de te donner d'explications... Et on se remet sur notre console de jeu preferée. On sort du dépôt, c'est comme ça qu'on appelle le parking glauque sur lequel nous sommes consignés et nous allons prendre la navette qui va nous amener à la caf pourrie pour retrouver notre Joker qui arrivera avec une petite heure de retard seulement. Je t'explique la règle du jeu : le numéro que nous avons obtenu hier soir nous autorise à passer au niveau supérieur c'est à dire que tu as un nouveau Schtroumpf un peu plus malin que les autres qui va venir te faire chier dans ta partie déjà pas mal animée et que là, t'as pas intérêt à faire la malin parce que le Schtroumpf en question il est tellement fort que d'un seul regard il peut t'eliminer définitivement du jeu ! Re navette, re bureaux dans tous les sens, re dépôt pour aller chercher le camion et le conduire sous le hangar pour l'inspection du camping car... À ce moment là, le p'tit Schtroumpf puissant, après t'avoir fait attendre plus d'une heure regarde ton bestiau et décide que ça n'est pas un camping car, ce en quoi je suis flatté, mais un camion et que tu n'as pas le droit de jouer dans cette partie avec un truc comme ça ! Put... à ce moment de la partie, tu te dis que perdu pour perdu, tu vas retourner le Schtroumpf et lui enfiler ton cric bouteille entièrement déployé dans le trou de balle histoire de lui montrer que toi, au moins, t'es pas un nain et que tu ne te laisseras pas embourber facilement... Mon regard doit en dire long car il me demande de sortir le camion du hangar et de l'emmener vers un sous directeur dont le bureau est situé à trois km de là. Si le sous boss dit que c'est un camping car, il est OK pour l'inspecter, dans le cas contraire... Same player shoots again mais il ne te reste plus de balle... Je remets en route le bouzin et m'apprête à sortir du hangar en repassant par le dépôt quand un nouveau personnage rentre en jeu. C'est un Schtroumpf avec un gilet orange marqué "assistance". Super, tu vas enfin pouvoir confier ton problème à un gars qui va te conduire direct au château où cette salope de princesse est déjà certainement entrain de se faire troncher... Ça, c'est ce qu'on peut penser de prime abord mais il n'en est rien... Ces fumiers de concepteurs de jeux t'envoient ce personnage pour te leurrer. En fait le Gus garde le dépôt et il ne veut pas te laisser sortir parce que tu n'as pas le papier de visite que tu n'as pas passée puisque l'autre Schtroumpf t'as demandé d'aller présenter ton truck à son Chef et qu'il ne l'inspectera que si son Chef l'y autorise. L'assistance laisse donc la barrière fermée et tu penses que les développeurs ont bugué le bourdiouff et qu'il faut qu'ils fassent fissa la version 3.0.11 parce qu'autrement le jeu s'arrête et ils risquent de se prendre une cargaison de DVD en retour SAV... L'assistance appelle le sous chef des assistants qui lui même appelle le chef et la barrière s'ouvre... On fait les trois bornes qui nous séparent du gars qui a l'autorité, tu sais le mec qui n'est pas habillé comme les autres, qui roule en BMW et qui a des pompes vernies et un costard sombre à rayures fines... On l'attend sur le parking pendant une demie heure, il arrive, il monte dans le camion et décide que c'est bien un camping car. Il téléphone à son sbire et il l'engueule copieusement pour le mettre en forme et lui signale, au passage, qu'il y a plus de mille casquettes pas déclarées dans le camion ! Je sens que l'autre va bien nous allumer dans moins d'une heure... On repart au hangar du dépôt en repassant devant le Schtroumpf assistant qu'on gratifie d'un doigt au passage (on s'en fout, il fait partie d'une société privée de gardiennage !) et on va positionner notre bôôôooooo kmion au milieu des camions pourris des blacks de toutes origines qui sont entrain de déballer leur trucs de récupération qu'ils espèrent bien pouvoir rapporter au Sénégal, au Burkina, au Mali et j'en passe... Eux, dans le jeu, ils ne sont pas là pour niquer la princesse ! Non, non, les développeurs les ont mis là en décor, juste pour distraire les joueurs... Et en parlant du jeu, justement, une certaine hiérarchie s'établit peu à peu... Nous ne sommes plus les bleus et ceux qui sont prisonniers dans le château depuis huit jours commencent à avoir un certain respect pour notre patience et notre abnégation. Ce qu'ils ne savent pas ces imbéciles, c'est que, bien qu'on ne le fasse pas voir, la pression est entrain de monter et si on arrive pas très vite vers la princesse, on va larguer la purée sur l'un d'entre eux (oui, je sais, c'est pas très fin mais ça a au moins le mérite d'être spontané) J'te raconte la suite dans un instant car je n'ai plus de batterie.... Jour2, la suite... Et nous voilà repartis au dépôt, là où tu dois vider non pas ta vessie mais ton vésicule, comme dirait Nicki, notre copine anglaise... On se retrouve à nouveau au milieu de camionnettes qui en ont vu et en verront encore au moins autant. T'as des mecs qui déchargent (mais non ils ne sont pas avec la princesse...) un tas de bordel de récuperation de leurs bahuts. Toutes les merdes que t'as virées de chez toi et que tu croyais parties à l'incinération sont là et voyagent en classe éco avec des blaireaux qui vont aller les refourguer pour un prix astronomique à des plus blaireaux qu'eux qu'ils appellent leurs frères ! Tu te dis que t'as rien a foutre dans cet indescriptible merdier jusqu'à ce que le p'tit Schtroumpf malin approche de toi alors que tu l'attends depuis plus d'une heure... Il te regarde l'oeil brillant et tu sens que, lui, il a une certaine habitude du jeu. On a bien vidé une partie du bahut en mettant bien en évidence les sept cartons de casquettes "made in China" (cette seule inscription nous coûte plusieurs points de vie... Pô juste...) et on a planqué la méga enceinte acoustique derrière, à la limite du mélange avec le camion des boubous qui sont entrain de vider des congélateurs plein de godasses usagées... (avec Alain on commence à comprendre pourquoi les Africains marchent pieds nus... C'est vrai, quoi ! On te propose des pompes pareilles dans un bouclard, tu dis au marchand d'aller se faire foutre et tu préfères marcher pieds nus, au moins ça ne te coûte pas un rond...) on a bien mis en évidence tous les bacs Allibert vides, les valises avec, comme le dit si bien le Schtroumpf malin, nos effets personnels (il n'empêche que cette enflure nous les fait ouvrir et qu'il ne tique même pas lorsqu'il voit des pompes de nanas neuves, des petits sous vêtements féminins, une machine à faire des palper/rouler... Il doit penser que c'est pour le jeu et qu'on va filer tout ça à la princesse avant de la tirer...). Bon, le voici qui monte dans le camion et qu'il commence à tirer... les bacs des rayons... Il tombe sur celui qui a du pinard, de toutes façons, il ne pouvait en être autrement vu que j'en ai mis dans presque tous les bacs. Il me demande si j'ai autre chose à déclarer à part les 48 totoches que je viens de lui révéler. Tu me connais, je lui réponds un truc qui ne veut dire ni oui, ni non et ça tombe bien parce qu'il est entrain de déballer les sept ou huit coffrets Black et Decker que j'ai achetés à la dernière vente privée... À ce moment de la fouille je sens qu'il ne va pas tarder à enfiler les gants en latex, nous faire mettre à poil et aller scruter nos fondements pour voir si on ne passe pas en douce un porte avion à propulsion nucléaire... Bon, ça y est, c'est terminé, le Schtroumpf a vu tout ce qu'il voulait voir et nous attendons patiemment la suite des événements... La suite elle n'arrive que deux heures plus tard. Les concepteurs du jeu n'ont pas intégré la valeur de notre véhicule et ils sont obligés d'upgrader l'ensemble du jeu chez DreamWorks à Rabat, ce qui en clair veut dire que, Inch'Allah, nous aurons une réponse lundi ou mardi parce que les développeurs ne bossent pas le vendredi, ni le samedi et encore moins le dimanche, faut pas déconner, non plus... À ce moment de la partie, je m'excite sur la manette et abuse de l'option "appeler un ami" Tous le numéros des chefs, des sous chefs, des directeurs et sous directeurs des douanes y passent mais, là encore, ils ne sont là que pour t'embrouiller pendant le jeu et te ralentir afin que tu ne puisses jamais atteindre le château. Je dis à mon joker que j'ai une douanière à Marrakech à qui j'avais envoyé le dossier qui m'avait dit que la valeur avait été déterminée par Rabat et... bingo, ça marche... Enfin quand je dis ça marche, ça veut dire qu'on passe au niveau supérieur à 16h30 qu'il faut maintenant calculer la taxe de 20% sur la valeur admise et pour cela nous devons retourner à la gare maritime qui fait partie des trois points du triangle des emmerdes, avec le dépôt et la porte un... Si un jour tu joues à ce jeu, évite de tomber dans de put... de triangle dont tu ne peux sortir que quand tu commences à marcher sur ta barbe ! Voilà, il est maintenant 19h30 la douloureuse nous parvient, ça va coûter un bras, une jambe et deux yeux... mais, car il y a un mais, le Schtroumpf qui encaisse ne sera de retour que lundi matin et du coup, on ne peut pas quitter la partie, on est obligé de rester connecter tout le week-end ! On va aller manger un bout à la caf pourrie et aller faire dodo dans le camion au milieu des cartons pour la troisième nuit consécutive... Bon week-end, les copains, on pense très fort à vous !!! Fin du jeu Inch'Allah ! Nous sommes lundi, il est six heures trente, le réveil sonne et Alain se sent obligé de dégringoler sur mon lit en descendant de sa couchette, me filant, au passage, un coup de pied dans ce que, de toutes façons, on n'arrête pas de me casser depuis des jours... Après une bonne douche, on remballe tout le bordel qui traînait sous le camion depuis des jours et on fonce à la caf pourrie pour prendre notre petit dej... Nous avions donné rendez vous au taxi à huit heures pétantes et, au miracle, il est là, au rendez vous, affichant le sourire ultra brite et nous faisant de grands signes de peur que l'on en prenne un autre que lui. La journée commence bien, on fonce sur la route pour aller chercher l'argent dans le coffre situé à soixante bornes du château de la princesse. Nous suivons un camion qui balance des petits cailloux tel le Petit Poucet. En fait c'est un copain de Mario Kart qui cherche a nous retarder et nous pète le pare brise. SA RACE À CELUI-LA AUSSI !!! Ensuite c'est une vache et son veau qui traversent la route, obligeant notre Fangio à donner un coup de volant qui nous fait frôler la sortie de route... J'tejure ! Y'a des jours où tu ne devrais même pas allumer ta console de jeux... nous arrivons enfin, juste quand les gardiens du coffre sont entrain d'ouvrir les portes. Là, si tu crois que tu vas simplement dire : "Bonjour Monsieur le banquier ! Je voudrais que tu me fassse un chèque de banque de what milliards de dirhams...." et bien, c'est que tu n'as rien compris au jeu et que tu devrais retourner au menu, à la rubrique entraînement ! Non, non ! ici tu es à nouveau devant des espèces de Schtroumpfs habillés en rouge et noir, couleurs de la Sté très, très chère à Kerviel qui n'ont de cesse de te demander tes papiers, te t'ausculter dans tous les sens pour chercher à savoir comment ils vont faire pour ne pas te donner l'argent que, pourtant tu as gagné pendant les parties précédentes et que, bêtement, tu leur as confié.., encore une fois tu appuies sur la touche "appeler un ami", mais cet enfoiré n'est pas encore au taf et on te balade durant une dizaine de minutes au téléphone d'un service à l'autre et à chaque fois tu dois répéter ton rôle dans la partie et dire comment ils peuvent intervenir avant que le dragon du château ne te bouffe tout cru... Au bout de trois quart d'heure, et parce que le mage de Marrakech est intervenu auprès de son copain mage de Tanger, tu ressors avec le chèque certifié qui va te permettre de retourner voir le druide qui se cache dans la forêt de Schtroumpf Land et qui te donnera enfin la clé de la chambre de la princesse. On est dans le taxi qui nous ramène à Tanger-Med, tu suis toujours ? Et on appelle notre Joker puisque nous lui avions dit qu'à 10h30 on serait là... On veut lui dire qu'il prévienne la princesse, qu'elle prenne une douche, qu'elle se parfume, qu'elle revête ses dessous coquins... Qu'on est chaud comme la braise et qu'on en veut pour notre argent... Et ben, tu me croiras si tu veux, mais notre Joker ne répond pas... On se dit qu'il est de connivences avec les Schtroumpfs et que, depuis le début, c'est la princesse qui est entrain de nous sodomiser avec un gadget dont elle seule a le secret... Ça devient insupportable... On en a mal à la tête de toutes ces conneries ! Oui, tu as bien lu ! À la tête et pas ailleurs, pour qui tu nous prends ? Sans blague ! Nous voici revenus à présent à la gate number one, c'est là que se cache le druide qui doit nous aider à passer le pont levis du château. Tu verrais la tête du druide derrière son guichet blindé ! Je lui tends le papier, il me dit OK ! Cooool ! Mais il me montre le guichet d'à côté... Unlucky ! Je vais au guichet d'à côté, le p'tit Schtroumpf regarde mon papier et me fait signe que tout est bon en me renvoyant vers le druide... Put... J'y crois pas... Si ils ne veulent pas de mon pognon, il faut qu'ils soient claires parce que moi, j'y comprends plus rien à qui perd gagne... Bon ! L'autre encaisse mon chèque et me montre l'étage du dessus... L'étage des chefs des chefs, tu comprends l'histoire ? Ils m'ont déjà fait payer trois mille deux cent balles pour les casquettes mais maintenant il faut que j'aille négocier avec le Grand Schtroumpf parce que je ne les avais pas déclarées et que je dois payer une amende... Ah les encuuuuuu.... Bon, je me calme ! Un étage plus haut ça fait mille sept cent balle de plus et je préfère ne pas négocier parce qu'à ce niveau du jeu, je ne suis pas certain que je ne vais pas balancer ma console par la fenêtre et tous les connards qui sont dedans et qui me cassent les burnes depuis plusieurs jours, par la même occase ! Bon, ça y est cette fois ci je suis à sec les mecs, plus la peine de me pomper, je n'ai plus rien à donner... Ah si ? Bon d'accord, je vais faire des photocopies pour mon dossier : douze copies égal douze dirhams, j'en file quinze ou vingt, je ne sais plus, je n'ai plus la force de compter et je me barre sans attendre ma monnaie... Par contre je dois encore attendre le précieux sans âme (oui, je sais, mais c'est moi qui raconte alors je dis ce que je veux...) il arrive dans cinq minutes... Dans ma tête je me dis que ce connard de transitaire est bien entrain de se foutre de ma poire car ça fait une demie heure qu'il m'a dit cinq minutes. En plus t'as des tas de mecs qui viennent sans arrêt lui demander des trucs et, comme il n'est pas configuré en mode multitâches, ça retarde ma progression... On retourne au dépôt car maintenant il faut sortir le bouzin de là ! Et boum !!! Encore une facture... De la Brinks, cette fois ci. Oui, t'as bien lu, la Brinks sponsorise un peu le jeu et en échange elle peut facturer, en euros uniquement, le gardiennage des véhicules et des marchandises... C'est seulement vingt euros la journée... Bourdiouff, ce que ça fait mal au Q tout ça ! Je te passe les embrouilles avant de sortir pour vérifier que t'as tout bien payé, que t'es vraiment bien rincé, et t'as l'autre connard qui te demande un p'tit cadeau... Et tu sais ce que tu lui réponds à l'autre con ? Vas te faire mettre par ta princesse gros nain, nous on se casse ! Et c'est comme ça que l'on est sorti de ce jeu stupide ou de toutes façons, tu n'as plus qu'une envie au bout de cinq jours de jeu, SORTIR, ÊTRE LIBRE, il n'y a en définitive que cela qui compte ! La prochaine fois, je passe en touriste, c'est juré !